L’horizontale insigne: DarseNord BuenosAires

«Il n’existe rien à Buenos Aires. Mais quelle ligne forte et majestueuse : l’horizontale insigne…………La nature a apporté cette rencontre de la Pampa et l’océan en une ligne infinie et plate. L’homme est ici pour agir, pour se manifester. Alors Buenos Aires, pure création humaine, pure création de l’esprit, bloc immense élevé par l’homme, dans l’eau du Rio et debout dans le ciel argentin. Il y a dans cet espoir quelque chose de grisant, d’ennoblissant. Quelle incitation, quelle invitation au voyage ! ». Le Corbusier

Parc Epais urbain
Profitant du ravin, une strate « végétale » se hisse par dessus l’intense trafic portuaire et prolonge la circulation piétonne du centre ville en ouvrant sur un énorme surface verte où éclate le paysage. Il s’agit d’une canopée hors sol qui, en se mêlant avec la canopée des arbres, se déploie comme le cadre « naturelle » de l’insaisissable horizontalité du Rio.

Corniches côtières surélevées
Différentes équipements urbains (commerces, pôles d’échange intermodale, centres de loisir) se placent au dessus du Parc Epais. Ils conforment ainsi une corniche côtière surélevée  où s’offre à la vue la rencontre unique entre le paysage de la métropole et l’étendue sans fin de l’eau.

Verticalité et horizon
Une série d’édifices de grande hauteur viennent s’adosser aux existants pour ainsi baliser l’horizontalité du paysage. Il ne s’agit pas des ajouts isolés, mais des groupements d’édifices lames ou d’édifices tours reliés en haut par des ponts plateformes.  Se forme ainsi une strate mirador, un belvédère où l’on perçoit la métropole comme dans de la proue d’un navire prêt au voyage.

Arnoldo Rivkin, Remi Rouyer, Sébastien Rinckel, Maud Godard, Gad Benarroch (DV-lab)



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