Spasma : Fondation Bevilacqua La Massa

A partir du mélange des images analogiques et numérique le but est de pouvoir accéder à la Qualitas de la peinture, ce que Deleuze appel le Diagramme. Les données qualitatifs-subjectifs et ceux quantitatives-objectifs se combinent et se modulent, se transforment et se condensent en utilisant simultanément dispositifs de projection et de diffraction de sorte a induire un saut de niveau, un changement de registre. Le but est rend compte d’un Spasma que comme Praticca Seconda (Monteverdi) ou comme « feedback » est un après qu’arrive avant.

Il s’agit d’une pratique seconde, d’un retour (un feedback) qui arrive lorsqu’un « après coup » se formule du « premier coup ». Il s’agit d’une pratique qui produit du qualitatif par du Spasma, une pratique seconde qui en prise directe avec une réalité première, arrive à la déplacer pour l’envelopper autrement.
Le nouveau milieu qui arrive dans cet après-coup situé comme premier, produira une qualité nouvelle, une Qualitas qui va « irradier ». C’est pourquoi, comme le signale Lyotard, « loin de s’extraire de l’ombre et de la contrarier, la radiance met la nuit au jour ».


Arnoldo Rivkin, Jamil Mehdauoi, Brand Kligerman



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